Chez MissCycy...
 


Fan fiction City Hunter

(tome 26)


 


 

Kaori pesta un moment en s’installant aussi confortablement que possible dans le canapé du salon. Ah ! ce Ryo ! Quel égoïste ! Ou alors… est-ce qu’il me considère à ce point comme un garçon manqué ? Au point de me laisser dormir sur le canapé, sans vouloir me laisser sa chambre ! Grr !
Agité par une tempête intérieure, Kaori mit un long moment à s’endormir. Elle n’avait prit qu’une simple couverture sans penser que le grand salon serait plus frais que la chambre.
Comme à son habitude, Ryo avait scruté les environs et fait ses exercices sur le balcon à la nuit tombante, en laissant grand ouvert la porte vitrée. La température avait fini par diminuer dans l’appartement. Frissonnante, Kaori rêvait de femmes sublimes et aguichantes tournant autour de Ryo, qui hésitait à choisir celle qu’il épouserait…
Sans un bruit, Ryo ferma la porte derrière lui. Comme toujours il avait fait un tour de garde dans l’appartement. Il avait toujours du mal à trouver le sommeil et quelques heures de repos lui suffisaient souvent. En retournant vers sa chambre il songea à Kaori. Elle est tellement têtue et caractérielle ! Qui pourrait vouloir d’une femme pareille ! Songeait-il en se dirigeant vers le salon.
L’épaule appuyée contre l’embrasure de la porte, il posa sur la jeune femme endormie un regard d’une tendresse infinie. Moi, admit-il. En s’approchant doucement il la vit trembler et remarqua le drap léger qu’elle avait emporté. La sotte elle va s’enrhumer… Elle murmura dans son sommeil quelque chose ressemblant à : « Ryo, crétin ». Il resta à la contempler en silence quelques minutes puis entra et, avec toute la tendresse dont il était capable, il la prit dans ses bras sans la réveiller, et la porta vers sa propre chambre. La chambre d’amis - celle de Kaori – était occupée par Mayuko et son père. En passant devant, il écouta un instant à la porte et après avoir entendu la respiration calme et profonde de ses occupants il continua son chemin. Une foi arrivé, il déposa Kaori dans son lit, l’installa confortablement et la couvrit de sa couette encore chaude. Il s’agenouilla sur le sol, et l’observa. Ses traits s’étaient détendus, elle semblait heureuse. Ryo ne put retenir sa main qui vint caresser les doux cheveux bruns, avant de frôler sa joue rosée. Quelle femme magnifique…
Après s’être relevé il quitta discrètement la pièce et jeta un dernier regard à la femme qu’il aimait tant, avant de partir se coucher sur le canapé.

A son réveil Kaori s’étira paresseusement et quand elle réalisa où elle se trouvait elle poussa un hurlement. Elle se précipita dans le salon et trouva Ryo, endormit sur le canapé. En lui retirant d’un coup son drap il tomba au sol et se cogna.
- Aïe ! Ça va pas ? Dit-il en se massant la tête.
Kaori l’empoigna fermement :
- Qu’est ce que tu m’as fait cette nuit ? Demanda t’elle.
- Hein ?
- Pourquoi est ce que je dormais dans ton lit ? Tu m’as emmenée dans ton lit alors que je dormais ici et tu m’as fait quelque chose hein !
- Ca va pas, non ? C’est toi qui l’as fait ! Tu as fais irruption à moitié endormie dans ma chambre en disant que le salon était trop froid pour dormir.
- Hein ?
- Et qui est ce qui m’a éjecté de mon lit en me boxant ? Tu ne te souviens pas ?
Perplexe, Kaori eut un moment de flottement, incapable de se souvenir de ce qui s’était produit cette nuit.
- Pff… même dans ton sommeil tu es violente ! Si c’est la même chose chaque nuit merci bien ! À partir de cette nuit je dormirai ici et toi dans ma chambre ! Dit-il en feignant d’être énervé. Puisque tu es debout, je retourne dans mon lit ! J’ai encore sommeil ! Finit-il par dire en quittant la pièce, le drap sur l’épaule.
Aussitôt la porte franchie, il s’arrêta et reprit son sérieux. Le problème était réglé.
A cet instant Kaori était en pleine réflexion se demandant depuis quand elle avait cette tendance somnambule.
Quand Ryo entra dans sa chambre le jour filtrait à travers les stores. Il jeta le drap sur le lit et s’y allongea lourdement. Il plaqua alors son visage sur le coussin, fit glisser ses mains là où Kaori s’était endormie, et respira profondement l’odeur de Kaori encore présente dans les tissus. Son cœur s’accéléra, et il s’endormit, heureux. Pendant ces quelques heures de sommeil il ne rêva que d’elle.

 


 




Créer un site
Créer un site